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rendu aux patients est mis en concurrence avec
l’obtention de rétributions par des tiers : firmes
du domaine de la santé, assureurs maladie, etc.
Quand on est médecin, on en vient alors à accepter
de prescrire tel médicament, plutôt que la meilleure
solution pour le patient. On quémande les moyens de
sa formation permanente, de ses plans de recherche,
voire du fonctionnement de son service, etc. Quand
on est pharmacien d’officine, on accepte de placer
en vitrine et sur son comptoir tout et n’importe
quoi, au motif de coller aux campagnes publicitaires
télévisées. On accepte de vendre des produits hors
statut de médicament, sans garantie de composition
et sans donnée d’évaluation, etc.
Un choix efficace.
La vitalité de
Prescrire
à travers
les décennies montre que la volonté de moindre
dépendance à la
Prescrire
s’avère depuis longtemps
un choix de sauvegarde, efficace, dans un monde
où la confusion des rôles, la compromission, voire
la corruption, sont banalisées, y compris sous divers
faux-semblants. La moindre dépendance, choisie,
assumée et expliquée en toute transparence,
c’est aussi le seul moyen d’être crédible.
Choisir la moindre dépendance, c’est simple. Il suffit
de le vouloir, d’y croire, de s’en donner les moyens,
d’en faire valoir l’importance décisive, et de durer.
En se posant souvent la question : pour qui travaille-t-on
et de qui défend-on les intérêts au bout du compte ?
Et en répondant : NON MERCI…, JE PRÉFÈRE
LA LIBERTÉ. La liberté d’agir dans le respect de l’avis
et de la vie des patients. Dans leur intérêt premier.
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