Tél.
+33 (0)1 49 23 72 86I Fax
+33 (0)1 49 23 76 485
service rendu aux patients est mis en concurrence
avec l’obtention de rétributions par des tiers : firmes
du domaine de la santé, assureurs maladie, etc.
Quand on est médecin, on en vient alors à accepter
de prescrire tel médicament, plutôt que la meilleure
solution pour le patient. On hésite à se donner
les moyens de sa formation permanente, de ses plans
de recherche, voire du fonctionnement de son service,
etc. Quand on est pharmacien d’officine, on accepte
de placer en vitrine et sur son comptoir tout et n’importe
quoi, au motif de coller aux campagnes publicitaires
télévisées. On accepte de vendre des produits hors
statut de médicament, sans garantie de composition
et sans donnée d’évaluation, etc.
Un choix efficace.
La vitalité de
Prescrire
à travers
les décennies montre que la volonté de moindre
dépendance à la
Prescrire
s’avère un choix
de sauvegarde, efficace, dans un monde où la confusion
des rôles, la compromission, voire la corruption,
sont banalisées, y compris sous divers faux-semblants.
La moindre dépendance, choisie, assumée et expliquée
en toute transparence, c’est aussi le seul moyen
d’être crédible. Choisir la moindre dépendance,
c’est simple. Il suffit de le vouloir, d’y croire,
de s’en donner les moyens, d’en faire valoir
l’importance décisive, et de s'installer dans la durée.
En se posant souvent la question : pour qui travaille-t-on
et de qui défend-on les intérêts au bout du compte ?
Et en répondant : NON MERCI…, JE PRÉFÈRE
LA LIBERTÉ. La liberté d’agir dans le respect de l’avis
et de la vie des patients. Dans l'intérêt premier
des patients.
© Prescrire